Dermite estivale : détection, traitement et prévention

Publié le 26 août 2022, par Mathilde

La dermite est une des maladies de peau les plus fréquentes chez les équidés. Même si la recherche d’un vaccin est en cours, il n’y a aujourd’hui aucun traitement pour annuler cette maladie une fois qu’elle est apparue. Il est donc primordial de favoriser la prévention, mais aussi le traitement dès l’apparition des premiers symptômes. Elodie Ibsaiene, créatrice de la marque Alodis Care, nous aide à y voir plus clair pour protéger au mieux nos chevaux.

La dermatite inflammatoire (dermite estivale) est très répandue chez les équidés et est due à une réaction d’hypersensibilité allergène à la salive des moucherons femelles (culicoïdes) qui se nourrissent du sang en mordant. C’est une maladie saisonnière qui apparaît à partir de 10-15 degrés, soit environ de mars à novembre. Les deux périodes les plus propices pour ces moucherons sont l’aube et le crépuscule. Elle apparait généralement chez les chevaux entre deux et six ans car c’est une conséquence de l’exposition répétée au facteur de risque (la salive). La dermite est une maladie appelée récidivante car elle revient chaque année, avec l’arrivée des moucherons, et peut s’aggraver au fil des ans. Elodie Ibsaiene explique : « la dermatite est une allergie, donc comme toutes allergies, elle est difficile à gérer. De plus, on remarque une corrélation avec l’allergie respiratoire. Les chevaux concernés ont un système immunitaire plus bas et sont donc plus enclins à déclencher une dermite. » Malgré les bons résultats des traitements en local, ils ne sont pas définitifs et il est donc primordial de favoriser la prévention et la protection.

 

DÉTECTER LA MALADIE

Le premier stade de la dermite est l’apparition de petits boutons quasiment invisibles, le cheval commence alors à se gratter. On la détecte plus facilement à un stade plus avancé : le prurit. On remarque alors des boutons, des crins cassés, des croutes et de l’alopécie partielle (trou dans la crinière et dans les poils). Ces lésions se concentrent généralement sur la ligne dorsale. « On les voit le plus sur les crins et la queue, mais le cheval peut également être atteint sur la croupe et la ligne de dos qu’on ne voit pas forcément. On peut parfois les observer sous le ventre. » Ces lésions peuvent, à force, puruler et devenir très douloureuses. Le stade le plus avancé de la maladie est l’infection bactérienne. On remarque plus de boutons, ce qui mène ensuite à une infection globale.

 

SOIGNER LA MALADIE

Elodie se base sur trois actions simples : nettoyer, traiter et protéger, à répéter quotidiennement pour une action optimale.

Nettoyer avec le Savon Clean : Il est important de nettoyer pour enlever la salive du derme. Pour cela, Alodis propose le Savon Clean. C’est un savon de Marseille au ph neutre. Il permet d’enlever la salive sans irriter la peau.

Traiter avec le Stop Dermite : Le spray est composé d’huiles essentielles pour aider à cicatriser, repousser les allergènes et apporter du confort. La dermite est une maladie qui joue beaucoup sur le bien-être car elle est extrêmement inconfortable. Le Stop Dermite contient des huiles comme le tea tree qui vont désinfecter et traiter mais aussi le Bois de Ho, qui va favoriser la reconstruction du derme.

Protéger avec l’Ali Calm : ce gel à base de cire d’abeilles et d’huile végétale enferme le Stop Dermite, garde le traitement et va aussi protéger. Il forme un film gras et empêche les moucherons de revenir sur les plaies. L’Ali Calm se substitue à la Vaseline, qui peut provoquer des brulures lors de l’exposition au soleil.

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PRÉVENIR LA MALADIE

Pour Elodie, la partie la plus importante dans le combat contre cette maladie est la prévention. Celle-ci peut surtout être faite grâce à des actions en interne. Alodis propose le complément Help Care. Celui-ci travaille sur le système immunitaire global, ainsi que sur la qualité de la peau, du poil et des crins. Le complément alimentaire est intéressant à donner 15 jours à un mois avant l’arrivée des moucherons. « Pour moi, la réponse à beaucoup de pathologies est en interne, même sur les pathologies de peau. C’est important de soutenir le système immunitaire du cheval. » raconte Elodie Ibsaiene.

De plus, l’anti-mouche est aussi très important. « L’action ne dure pas toute la journée ou on sera sur des produits très chimiques qui abiment la barrière de la peau et n’ont donc pas d’intérêt. Mais on sait que les périodes d’action des moucherons sont l’aube et le crépuscule. La majoritédes anti-mouche naturels durent 2h. Il faut donc les appliquer à ce moment-là pour une meilleure efficacité. »

Les couvertures et masques moustiquaires sont également de bonnes réponses même si la solution n’est pas idéale pour un cheval qui a chaud, se gratte, à un film gras sur lui et doit en plus être couvert. Ils sont à utiliser avec parcimonie.

Pour contenir cette maladie, l’important est également d’éviter les facteurs aggravants comme la surexposition. Les moucherons à l’origine de la dermite ne vivent qu’à l’extérieur, il faut donc éviter de sortir les chevaux vivant au boxe aux heures les plus critiques (le coucher et le levé du soleil).

En bref, ce qu’il faut retenir de cette maladie est l’absence de traitement une fois la dermatite déclenchée. La prévention est donc la clé.

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Mathilde Jager pour Rylife