Confort, matériaux, éco-responsabilité… Comment choisir sa couverture séchante ?
Au terme d’une séance de travail, il est fréquent que nos compagnons à quatre pattes se retrouvent en sueur. L’astuce, c’est de leur mettre une couverture séchante sur le dos pour leur éviter de tomber malade. Devant toutes les possibilités qui s’offrent aux cavaliers, comment choisir le bon modèle ? Aurélia Brément de la marque Horse Cup France, nous donne quelques pistes.
« Lorsque le cheval travaille, 80% de l’énergie nécessaire au fonctionnement des muscles va être dissipée sous forme de chaleur », explique le magazine Cheval Santé. Pour éviter que cette chaleur ne soit trop importante et ne cause des dommages internes, le corps du cheval va l’évacuer en transpirant. Le problème, c’est qu’il peut ensuite prendre froid si son poil reste humide trop longtemps, d’autant plus s’il n’est pas tondu pendant l’hiver. Alors comment optimiser la récupération du cheval après une séance de travail ? Certaines écuries disposent d’un solarium qui permet aux chevaux de sécher en un temps record mais sa présence n’est pas systématique. On peut alors s’en remettre à l’huile de coude et frictionner de la paille qui va absorber l’humidité. Le plus simple est toutefois de leur placer une couverture séchante sur le dos le temps de quelques minutes.
Comment choisir une bonne couverture séchante ?
« Il est important de choisir le bon tissu pour optimiser la récupération du cheval. La polaire, par exemple, est une maille grattée qui absorbe très vite l’humidité. Elle est parfaite pour cela », explique Aurélia Brément la créatrice de la marque Horse Cup France. Elle, qui est cavalière et modéliste de formation, a mis au point deux couvertures : « La première est un modèle avec du tissu extrêmement doux, un peu à l’image du pilou pilou que l’on met sur son canapé le soir. Il est très absorbant tout en restant léger. La deuxième est en polyester, très douce mais plus chaude. Elle est plus propice à la période hivernale. »
Confortable mais pas que !
Outre les qualités techniques de ses produits, Aurélia Brément a souhaité favoriser une production durable et locale. C’est donc pour cela qu’elle a mis à profit le savoir faire des tisseurs et des tricoteurs de sa région, en Rhône-Alpes. « Je trouvais vraiment dommage de ne pas utiliser leur talent. Il existe beaucoup de marques dans ce secteur mais peu d’entre elles se tournent vers une confection locale. D’un point de vue écologique, c’est d’autant plus intéressant que nous puisons dans des stocks dormants pour confectionner nos produits. Nous ne dépensons pas d’énergie supplémentaire pour faire fabriquer un tissu et cela évite qu’ils soient jetés ou qu’ils ne servent tout simplement à rien. »
Le petit plus : « Notre production se faisant sur un circuit court, la réactivité et l’adaptabilité sont nos points forts. S’il y a une réparation à effectuer, une taille spécifique à réaliser, une personnalisation aux couleurs de ses écuries, c’est possible ! »
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Mathilde Jager pour Rylife
